Poker en ligne : les dégâts du Black Friday

Depuis le Black Friday qui a littéralement secoué le monde du poker en ligne, les répercutions ont été nombreuses et toutes ont été négatives, à la fois en terme d’image comme en terme de revenu (les deux étant liés quelque part). A la base les jeux d’argent ont toujours plutôt eu une image un peu « mafieuse », on imagine souvent ce secteur associé à des trafiques et souvent à quelque chose d’illégal. Et pour cause, si l’on prend le cas du poker en ligne ou même des jeux en ligne au sens large, ils ont au départ fait leur apparition sur le net de façon tout à fait illégale. Bien avant d’être légalisé en France, le poker était déjà très bien installé aux Etats-Unis, et même à la télévision américaine. Mais depuis peu, les diffuseurs sont de plus en plus réticents à l’idée de proposer des émissions de poker. Si l’on prend l’exemple de la salle de poker en ligne PokerStars, elle avait pour habitude d’investir entre 20 et 30 millions de dollars ses campagnes publicitaires sur ESPN chaque année. Et pour la diffusion de son émission "PokerStars.net Big Game" sur la FOX, la salle a également dû dépenser énormément pour convaincre la chaine qui ne souhaite plus le moindre programme de poker pour le moment

Poker en ligne : du changement en Grande-Bretagne

Le monde du poker en ligne britannique va bientôt connaitre une vraie révolution en matière de taxation sur ses revenus. Les connaisseurs vous diront que la Grande-Bretagne est un endroit où il fait bon vivre pour les acteurs du marché du jeu en ligne. En effet, les sociétés de jeu en ligne et de poker en ligne ne sont soumises à aucune taxation. Du moins, n’étaient soumises a aucune taxation, car la situation est sur le point de changer. Une nouvelle loi a été vote par le gouvernement britannique visant à essentiellement les sociétés qui se sont établies à l'étranger, et qui exercent cependant au Royaume-Uni.

Maintenant les sociétés de jeu en ligne seront taxées. Cette taxation s'appliquera non pas en fonction du lieu d'exercice de ces activités, en fonction du lieu de consommation. Mais le Ministère des Finances s’est voulu rassurant (si l’on peut dire), en ajoutant qu'il "s'efforcerait d'éviter tout phénomène de double imposition".  Le temps où il suffisait de baser sa société à l’étranger, et d’opérer sur le sol britannique pour éviter l’impôt est révolu. Cette mesure aura aussi un impact sur le marché physique en Grande-Bretagne, puisque des sociétés de pari comme Ladbroke ou Willam Hill avait déjà recourt à ce genre de pratique pour éviter la taxation.

Full Tilt au cœur de l’actualité du poker en ligne

Cela fait maintenant deux semaines que l’affaire Full Tilt Poker ne cesse de faire la une des news du monde du poker en ligne. Finalement, un groupe d'investisseurs européen semble prêt à faire repartir la machine et relancer le site. Les dirigeants actuels de la salle de poker en ligne, seraient en pleine discussion avec un groupe d'investisseurs dont on ignore encore le non. Néanmoins, un des avocats représentant Full Tilt déclare «ce ne sont pas des concurrents et, à ma connaissance, c'est la première fois qu'ils investiraient dans le secteur des jeux en ligne».

Selon Jeff Ifrah, le représentant légal de Full Tilt Poker, la réouverture des sites de Full Tilt Poker pourraient donc se faire dans la dernière semaine de juillet. Pour les joueurs, l’idée d’un deal entre des investisseurs et la salle de jeu en ligne semble être la meilleure option. En effet, compte tenu du manque de réactivité de l’ARJEL, il semble que la meilleure solution pour garantir le remboursement des joueurs soit que le site puisse être remis en ligne. Les prochaines semaines seront à suivre de près, en espérant pour tout le monde que Full Tilt parvienne à conclure son deal.